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Choléra : symptômes, causes, transmission, traitement.. Ce qu’il faut savoir

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Santé – Une des pandémies ayant fait des millions de morts au 19e siècle, la surnommée « trousse-galant » reste, aujourd’hui, endémique dans de nombreux pays à l’hygiène encore précaire. Symptômes, causes et traitement, nous vous dévoilons, ce 25 juillet 2021, toutes les informations à connaître sur la maladie de choléra. 

Il s’agit plus exactement d’une infection intestinale épidémique engendrée par l’ingestion de la bactérie Vibrio Cholerae. Bien que beaucoup la perçoivent comme une maladie d’autrefois, cette pathologie infectieuse est encore présente dans certains continents. Quels sont les causes, les symptômes et le traitement du choléra ?  Quelles sont les précautions à prendre pour s’en prémunir ? On fait le point. 

Cette maladie contagieuse persiste et continue de faire des victimes au sein de nombreuses nations sous-développées en Asie ou en Afrique. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) la décrit comme étant le véritable indicateur de l’absence d’équité ainsi que de l’insuffisance du développement économique et social. Elle reste donc une réelle menace pour la santé publique, notamment dans les pays dont l’hygiène est fragile. 

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Cette infection intestinale aiguë se transmet par voie oro-fécale. Elle se contracte suite à l’ingestion d’aliments ou d’eau souillés. Dans l’intestin, le bacille sécrète une toxine qui provoque une diarrhée aqueuse et abondante. Cette substance toxique cause également des vomissements de liquide clair et des nausées incessantes. Les évacuations riziformes conduisent souvent à une déshydratation intense et sévère, voire à la mort du patient. 

Comment attrape-t-on le choléra et quels sont les symptômes ?

La personne atteinte du choléra libère des selles en grande quantité. Ses excréments propagent alors la bactérie dans l’environnement où elle se trouve et contaminent potentiellement d’autres individus. La transmission peut se faire d’un humain à l’autre, principalement par un contact direct avec des mains contaminées. Elle est, en revanche, peu probable. 

Pour la simple raison qu’il faudra un échantillon important de micro-organismes pour transmettre cette maladie diarrhéique. Une fois la bactérie pathogène intégrée dans le corps, la durée entre l’infection et l’apparition des premiers symptômes varie entre douze heures et cinq jours. Dans une grande majorité des cas, le choléra est asymptomatique même si le sujet reste contagieux pour son entourage. 

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En cas de maladie, 80 à 90 % des patients sont bénins et développent des signes digestifs modérés. Pour les autres, l’infection donne lieu à de violentes diarrhées abondantes en eau de riz. Elle engendre aussi des vomissements, des crampes abdominales et une déshydratation âpre. Cette dernière peut conduire au décès en quelques heures en l’absence de traitements.

Prévention et traitement 

Le choléra est facile à traiter. Les soins reposent principalement sur une compensation des pertes digestives en eau et en électrolyte. La réhydratation est effectuée par voie orale ou perfusion intraveineuse, selon la sévérité. Dans ce cas, l’état de la personne atteinte s’améliore au bout de quelques jours et sans séquelles. À noter que l’administration systématique d’antibiotiques n’est adaptée que dans les formes graves.  

Les spécialistes la déconseillent car elle est inefficace sur la propagation des épidémies et contribue à renforcer les résistances. Pour prévenir le choléra, deux vaccins anticholériques sont, pour l’heure, disponibles. Ils protégeraient de la maladie à près de 90 % dans les six mois suivant la vaccination puis à 50 % dans les trois ans d’après. 

La meilleure prémunition reste l’adaptation d’une bonne hygiène de vie. Il convient de prendre quelques précautions et de respecter les règles de salubrité de base. Il faut toujours s’assurer de manger des aliments bien cuits et de boire que de l’eau minérale en bouteilles capsulées ou bouillie. La désinfection constante des mains reste l’un des principaux modes de prévention prioritaire. 

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